Qui suis-je ?

Traductrice de formation, mais ayant peu exercé, j'ai très tôt cherché ma voie dans le domaine de l'écologie et de l'autonomie matérielle. J'ai milité, voyagé à vélo, wwoofé, lu, travaillé bénévolement dans le bâtiment et vécu en collectifs de tailles et formalismes divers, avant de poser mon fourgon dans les Hautes-Alpes, pour finir à Montjay, une petite commune de cent habitant-e-s, dans la "petite Sibérie" du Buëch. 

Ayant trouvé en 2020 un terrain de "je" ni trop grand, ni trop petit, bref un bon laboratoire pour mes expériences, j'ai entrepris de me former officiellement en permaculture, domaine que je connais et pratique depuis dix ans, en suivant les formations CCP 1 et 2. Le lieu et mes passions décidant ensemble de ce que nous allions produire, j'ai lancé une pépinière d'arbres fruitiers en racines nues, notamment d'arbustes à baies, qui sont nombreux à s'adapter au rude climat montagnard.

Le soleil, les grands espaces, l'abondance environnante m'ont ensuite suggéré le séchage solaire, la greffe et la cueillette de fruits sauvages ou abandonnés. Mes exceptionnels voisins m'ont donné envie de vous les présenter, d'où les projets de balades découverte... Je pratique également la lactofermentation pour mes proches et moi depuis cinq ans, à voir si cela me mènera à une activité commerciale... D'autres idées viendront avant que toutes soient mises en oeuvre.

Les contraintes entraînant une certaine créativité, je n'ai pas cherché le "meilleur" endroit pour mon "projet de production". Ainsi le terrain est certes situé en fond de vallon, donc fertile, facile à irriguer et moins exposé aux gelées tardives à cause d'une floraison des fruitiers retardée, mais dans une zone où les variations de température sont importantes, à la fois inondable et exposée à un asséchement en raison du changement climatique. Il est aussi petit, non constructible... Et pas très cher ! Notre insertion dans cet environnement suit son cours... sans trop vite bouleverser l'existant car : "d'abord ne pas nuire".

En attendant que ça pousse, je bricole aussi les toitures et jardins des voisins, fais du bois, et ai une activité bénévole de greffe sauvage. Je me lance également dans une formation en vue de l'élaboration d'une base de données concernant les variétés fruitières et la greffe, avec l'association Wikimedia.